Le métaverse est promis de mon point de vue et contre l’avis majoritaire à un grand succès car il offrira aux utilisateurs des niveaux d’interactivité, d’immersion et de collaboration sans précédent. Les gens pourront explorer des espaces virtuels avec d’autres personnes et créer leurs propres histoires et applications sur plusieurs appareils et plateformes. Il promet également de réduire les barrières géographiques, en permettant à des amis du monde entier de se réunir dans des espaces virtuels.
Au-delà des promesses affichées, une récente étude du cabinet de conseil McKinsey vient mettre en avant, chiffres à l’appui, les excellentes perspectives du métaverse.
Le succès du métavers se traduit déjà en chiffres
Le cabinet McKinsey montre que le métaverse séduit déjà le public, à commencer par les investisseurs. En effet, sur l’année 2022, pas moins de 120 milliards de dollars ont été investis dans cette technologie. C’est déjà deux fois plus que l’année 2021. Ces bons chiffres sont excellents, et aucun autre secteur d’activité ne peut se targuer de résultats aussi faramineux. Particulièrement dans le contexte mondial actuel marqué par la hausse des prix de l’énergie, et la guerre en Ukraine.
Pourquoi les investisseurs sont-ils aussi intéressés par le métavers ?
La réponse est très simple : le métaverse offre une série d’avantages qu’aucune autre technologie ne peut égaler. Il permet aux utilisateurs de construire et d’explorer des espaces virtuels avec leurs amis, de créer leurs propres applications, de jouer à des jeux en ligne, de regarder des films en 3D et de vivre une véritable immersion dans la réalité virtuelle. En outre, les gens peuvent surmonter les barrières géographiques pour collaborer à des projets avec des personnes de l’extérieur. Les perspectives économiques sont incroyables, et on peine encore à imaginer toutes les opportunités que pourra offrir, à terme, le métaverse.
Le grand public déjà séduit par le métavers
Autre point qui intéresse les investisseurs : les consommateurs sont très intéressés par le métaverse, et ce à l’échelle mondiale, de façon très transversale. Ainsi, l’étude McKinsey sur le métaverse révèle que l’attrait pour cette technologie dépasse les barrières étatiques, continentales et générationnelles.
D’autre part, les consommateurs n’ont aujourd’hui pas de barrière à l’achat d’actifs numériques (des produits virtuels comme des formations en ligne ou des NFT connaissent déjà un grand succès).
Aujourd’hui, les premières expérimentations du métavers pour les marques donnent déjà des retours très positifs de la part des utilisateus même si le nombre d’utilisateurs peine à décoller.
Les services B2B et la banque seront probablement assez impactés
La banque s’inquiète de l’univers monétaire pouvant prendre un marché important. Nouvelles frontières, nouveaux fuseaux horaires, nouveaux échanges digitaux. Quelle sera la monnaie de cet univers si il se démocratise ?
Les services professionnels, les industries qui utilisent des process, les télécommunications et le secteur bancaire ont déjà largement investi dans cette nouvelle technologie. Ces investissements sont aujourd’hui bien moins visibles que le métaverse dans les médias, la publicité ou le gaming, car ces investissements ne touchent pas encore le grand public. Mais, les applications du métaverse permettent à l’humain d’inspecter des modélisations industrielles complexes. Autant d’applications potentielles dans les industries lourdes, qui connaissent des pièces et des procédures complexes avec un haut niveau de sécurité.
Le métavers : une révolution sociale
C’est sans conteste les relations sociales qui seront le plus chamboulées par l’arrivée de cette nouvelle technologie. Car les interactions sociales seront multipliées, et complètement changées. Le métaverse permettra aux gens de se rencontrer et d’interagir les uns avec les autres d’une manière totalement nouvelle dans un espace temps sans frontières. Des groupes d’amis virtuels pourront être formés, ce qui leur permettra de passer du temps ensemble même s’ils vivent à des kilomètres les uns des autres. Il offrira également la possibilité aux entrepreneurs de collaborer à partir de différents pays ou régions du monde.
Dans mon cas par exemple, ma mère habite à la Réunion, mon frère au Mexique. Dans le métavers, nous pourrions partager des moments plus immersifs et socialement plus réconfortants que de simple Facetime. Pourquoi pas aller jouer ensemble au tennis virtuel, voir une expo, un cocert ou un film.
L’éducation : en route vers l’université 2.0
Alors que le numérique apportait déjà une vraie révolution dans la façon d’enseigner, avec l’apparition des formations en ligne, le métaverse apporte avec lui un second souffle à l’enseignement en ligne. En effet, il n’y aura désormais plus de limite spatiale aux conférences et cours, dispensés par des enseignants partout dans le monde. Ainsi, dans un espace virtuel, des milliers d’étudiants pourront suivre en temps réel une conférence, comme s’ils y assistaient de leurs propres yeux. Peut-être qu’il ne sera désormais plus nécessaire de se rendre aux Etats-Unis pour étudier à Harvard par exemple.
Imaginez passer une heure de cours d’Allemand au collège sur un serveur allemand, votre classe plongée dans la VR avec vos correspondants. La vitesse d’apprentissage serait juste incroyable !
Une série d’expériences liées à la réalité virtuelle, au climat et à d’autres questions de durabilité ont montré que les expériences immersives donnent de meilleurs résultats d’apprentissage, un impact plus personnalisé et un plus grand engagement émotionnel.
VentureBeat, Nicola Morini Bianzino
Au de-là de l’éducation des premiers âges la formation pro pourrait changer du tout au tout. Permis de conduire au prix infernaux ? Métavers. Apprentissage technique dangereux et difficilement accessible ? Métavers.
L’événementiel et le tourisme : révolution en cours
L’événementiel est également une terre à défricher pour le métaverse. Avec cette technologie, bon nombre d’événements pourraient se digitaliser durablement, de façon immersive. On pense par exemple aux salons, actuellement disséminés aux quatre coins de la planète. Ou aux concerts de stars mondiales.
Je pense également aux tournois de jeux vidéos ! L’e-sport est un marché géant, et qui n’aimerait pas regarder la partie directement dans le jeu.
Pour ce type d’événements, le public n’aurait donc plus à se déplacer physiquement pour y assister. Cela permettrait de multiplier l’audience de façon exponentielle comme l’a déjà essayé la FIFA.
Et que dire du marché de l’art à l’heure du tout numérique. Expositions virtuelles complètement dégantées en perspective !
Le tourisme pourrait bénéficier d’une telle dynamique. Actuellement, de nombreux sites naturels et archéologiques sont inaccessibles. Ils le seraient désormais, grâce au métaverse. On pourrait ainsi faire visiter des vestiges dans des conditions exceptionnelles. De nombreux acteurs sont déjà en train de se saisir du sujet.
Enfin, il est clair que cette nouvelle technologie aura des conséquences à long terme sur notre société, en nous permettant de créer des environnements numériques dans lesquels les valeurs du monde réel sont maintenues. Les avantages potentiels sont immenses, car cette révolution technologique pourrait apporter une amélioration significative en termes de productivité et de qualité de vie. L’étude de McKinsey permet de bousculer les incertitudes qui demeurent et de rassurer les acteurs économiques, qui hésitaient encore à investir dans le métaverse.
Le métavers et l’environnement
La grande question qui demeure reste l’environnement. A l’heure de l’urgence climatique quel impact aura le métavers.
D’un côté, le métavers permettrait la réduction de déplacement en avion inutilies : conférences, réunions, affaires.
« En 2020, une conférence en ligne a rassemblé des centaines de chercheurs. Ces derniers ont calculé que si la conférence avait été organisée en physique, à San Francisco où étaient basés les organisateurs, elle aurait été 66 fois plus polluante ! Dans ce cas, l’impact du virtuel est moins important que celui du présentiel. »
Science et Vie
D’un autre côté ne soyons pas naîfs, l’équipement en VR représenterait une nouvelle pollution en hardware absolument massive ! Ce serait comme équiper les foyers d’une nouvelle TV ou d’un téléphone régulièrement.
De même la puissance serveur nécessaire reste monstrueuse ! Raja Kudori d’Intel alerte sur ce sujet ! D’après lui, il faudra multiplier par 1000 les capacités de calcul informatique pour le métavers !
D’autant plus que créer des casques suppose extraction de lithium. et autres matières hautement energivores !
Je m’appelle Timothée MEYRIEUX, je suis modélisateur 3D et scénariste. Je suis passionné par Blender ! Sur ce blog je partage ma passion et mes connaissances pour que tu puisses apprendre à utiliser Blender 3D pour tes projets !