Blender en 2025 : Ce que j’aurais aimé savoir avant de commencer

Commencer avec Blender, c’est un peu comme débarquer dans un cockpit d’avion en espérant voler en quelques heures. Quand je me suis lancé dans Blender, j’étais à la fois excité et perdu. Si je pouvais remonter le temps, voici tout ce que j’aurais aimé savoir avant de m’y plonger sérieusement. Cet article, c’est pour toi, qui commences ou qui galères à trouver ton cap.

1. Blender n’est pas qu’un logiciel de 3D

Avant tout, j’aurais aimé comprendre l’étendue réelle de Blender. Ce n’est pas juste un outil de modélisation. Blender, c’est aussi :

  • un moteur de rendu (Cycles & Eevee)
  • un logiciel d’animation complet
  • un système de compositing nodal
  • un outil de montage vidéo
  • une plateforme de simulation physique (fumée, fluides, tissus)
  • un moteur de création de jeux et d’assets interactifs via Geometry Nodes

👉 Conseil : Ne cherche pas à tout apprendre en même temps. Choisis une discipline et creuse-la à fond (ex. : modélisation low poly, animation, shading…).

2. L’interface semble hostile… mais elle est incroyablement puissante

Blender peut faire peur à l’ouverture. Trop de boutons. Trop de raccourcis. Trop de panneaux.
Mais une fois que tu maîtrises quelques raccourcis clés (G pour bouger, S pour scale, R pour rotation…), tu réalises que tout est pensé pour aller vite.

👉 Ce que j’aurais aimé savoir :

  • Shift + A = ajouter un objet
  • Tab = passer en mode édition
  • Z = changer le mode d’affichage
  • Ctrl + Space = agrandir une fenêtre

Et surtout : on peut tout personnaliser, même la disposition des fenêtres et les touches.

3. Geometry Nodes va tout changer

Quand j’ai commencé, je pensais que Blender, c’était des cubes, des extrusions et du sculpt.
Mais en 2025, les Geometry Nodes sont devenus un pilier du logiciel. Ils permettent de créer des systèmes procéduraux puissants :

  • génériques d’herbes, de forêts, de bâtiments
  • systèmes de particules custom
  • animations interactives

👉 Ce que j’aurais aimé faire plus tôt : apprendre la logique nodale. Elle ouvre les portes à des workflows non destructifs et ultra flexibles.

4. Les addons sont tes meilleurs amis (et la plupart sont gratuits)

Blender de base est déjà puissant, mais avec les bons add-ons, tu passes à un autre niveau.
Voici ceux que j’aurais aimé connaître dès le début :

  • LoopTools : pour la modélisation organique
  • Hard Ops & Boxcutter : pour le hard surface
  • Node Wrangler : indispensable pour le shading
  • BlenderKit / Sketchfab : pour importer rapidement des assets

👉 Astuce : active les add-ons intégrés dans Blender via Edit > Preferences > Add-ons.

5. Le rendu, ce n’est pas que cliquer sur « Render »

J’ai perdu un temps fou à faire des rendus moches parce que je ne comprenais pas la lumière, les matériaux et les caméras.
Avant de chercher à faire du “beau”, j’aurais dû apprendre :

  • à bien positionner ma lumière principale (Key Light)
  • à utiliser le HDRI pour un éclairage réaliste
  • à ajuster la profondeur de champ de ma caméra
  • à optimiser les samples pour éviter le bruit

👉 Cycles = réalisme, Eevee = rapidité. Apprends les deux, chacun a ses avantages.

6. La communauté est ta meilleure ressource

J’aurais gagné tellement de temps si j’avais su où poser mes questions :

  • Blender StackExchange pour des questions techniques
  • Blender Artists pour partager ses projets
  • Discords communautaires pour apprendre en live
  • YouTube : Blender Guru, CG Cookie, Default Cube…

👉 Bonus 2025 : avec les IA génératives, tu peux maintenant demander de l’aide à ChatGPT pour débugger un node ou comprendre une erreur de rendu.

7. La frustration fait partie du jeu

Blender, c’est un marathon, pas un sprint.
Tu vas :

  • rater des rendus
  • perdre des fichiers
  • avoir des bugs incompréhensibles
  • te sentir nul face à des artistes pro

Mais tout le monde passe par là. Ce que j’aurais aimé savoir : c’est normal. Et ça passe.


Conclusion : Ce que je referais si je recommençais

  1. Je suivrais un seul tuto de A à Z, sans sauter d’étapes
  2. Je choisirais un projet concret (ex. : une maison, un personnage simple)
  3. Je m’autoriserais à rater
  4. Je bloquerais 1h par jour, au lieu de binge-watcher des tutos
  5. J’utiliserais les forums et les communautés dès que je bloque

Blender est un outil extraordinaire, mais ce n’est pas magique. Il demande du temps, de la patience et une dose d’acharnement. Mais crois-moi : ça en vaut la peine.

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